Dans la culture andine, l'apachita est un endroit situé au bord des chemins, généralement en haute montagne, où les voyageurs déposaient une pierre en remerciement aux "apus", pour leur avoir accordé un voyage tranquille. "Apachita" est le bulletin de divulgation archéologique préparé par le Laboratoire d'Archeólogie de l'Université Catholique Équatorienne (siège de Quito), avec la particpation des étudiants. Chaque bulletin est un caillou intellectuel recueilli dans le but de construire une base de préparation académique solide pour les futurs archéologues. Malgré son apparence modeste, "Apachita" s'est diffusée assez rapidement, circulant dans la communauté universitaire de l'Université Catholique de Quito, les institutions culturelles, les moyens de communication, les archéologues et le public intéressé. Nous mettons à présent à disposition des internautes le contenu des numéros déjà publiés, convaincus que l'accueil qui lui sera fait sera aussi enthousiaste, tout comme l'effort que nous fournissons dans la préparation de chaque bulletin.
Éditeur : Ernesto Salazar
|
Écrit par Florencio Delgado
|
Mardi, 06 Mars 2007 12:06 |
La science archéologique débuta en Europe à partir des véhémences du collectionnisme des XVII et XVIII siècles, alors que des membres fortunés de l'aristocratie organisaient des campagnes vers les Proche et Extrême Orient, à la recherche de monuments et pièces archéologiques susceptibles d'alimenter leurs collections privées. Au XVIIIème siècle déjà, au Danemark, Thomsen conçut un procédé systématique pour organiser les matériels de musée et, dès lors, la valeur monétaire des pièces archéologiques resta liée à leur antiquité.
|
Mise à jour le Mardi, 17 Avril 2007 10:27 |
Écrit par Luis Vázquez León
|
Jeudi, 01 Mars 2007 19:36 |
Dans une publication récente, l'auteur fait une incursion lingüistique dans les péculiarités du langage archéologique, où l'on perçoit une tournure militaire ou guerrière. Il existe une variété d'explications face à ce phénomène, qui vont depuis la formation militaire de quelques archéologues du passé, jusqu'au caractère coercitif de certaines institutions culturelles. Apachita offre aux lecteurs quelques "découvertes" de l'auteur. Note de l'Éditeur.
|
Mise à jour le Lundi, 31 Août 2009 10:40 |
Écrit par Ernesto Salazar
|
Jeudi, 01 Mars 2007 19:34 |
En juin 2005, Florencio Delagado a mené à bien la troisième saison du projet archéologique Vallées Intérieures de Manabí, avec l'École de Terrain d'Archéologie (SAFS), à Agua Blanca. L'objectif de cette année fut essayer de comprendre l'organisation des quartiers autour du centre de Agua Blanca, à l'époque Manteña.
|
Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:13 |
Écrit par Daniela Balanzátegui
|
Jeudi, 01 Mars 2007 19:31 |
"Quand vous cherchez de l'or, vous devez être bien préparé, avec une bonne bouteille d'eau de vie, et un revolver pour faire peur aux petites âmes". Informateur local de Chimborazo.
L'extraction illicite de pièces archeólogiques s'est transformée en un business productif dans notre pays. C'est ainsi que le suggèrent les grands titres que nous offre un des journaux les plus prestigieux du pays. Depuis la mi-mars, "El Comerio" a reálisé un suivi des événements de Guano, province de Chimborazo, où une destruction massive de notre patrimoine archéologique est en train d'avoir lieu. Ceci n'est qu'un cas parmi d'autres, qui montre que cette occupation est resurgie en force dans notre pays. Les premières racines de l'archeólogie se développèrent grâce à la curiosité, à la recherche et aux découvertes d'antiquaires et chercheurs de trésors. En Équateur, nos premiers archéologues étaient immergés dans cet intérêt collectionniste, bien qu'il faille reconnaître que eux, au moins, essayèrent de donner un sens théorique à leurs découvertes. Cela n'empêche tout de même pas que, depuis le début du siècle jusqu'à nos jours, la pseudoarcheólogie et le pillage aient été les ingrédients les plus remarqués de l'activité archéologique dans le pays.
|
Mise à jour le Mardi, 17 Avril 2007 10:29 |
Écrit par Ernesto Salazar
|
Jeudi, 01 Mars 2007 19:28 |
Le 18 octobre 1654, deux galions de l'Armée Royale du Sud partirent de Callao en direction vers Panama: le "San Francisco Solano", vaisseau amiral Capitana, sous le commandement de Francisco de Sosa, et le "Jesús María de la Limpia Concepción de Nuestra Señora", vaisseau amiral, sous le commandement de Bernardo de Campos. Deux agiles frégates les accompagnaient, utiles à l'acheminement de messages entre les galions, ou aux reconnaissances à courte échelle. Malheureusement, une semaine après, la Capitana cala près des côtes de Chanduy (Équateur), et coula avec sa cargaison. Le pire de l'histoire fut que Francisco de Sosa refusa de recevoir dans son galion les naufragés de la Capitana.
|
Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:07 |
Écrit par Catherine Lara
|
Jeudi, 01 Mars 2007 19:25 |
Il est difficile de rester insensible face aux merveilles architecturales de Paris. Muets, mais non moins vivants, les monuments de la Ville Lumière sont des témoins inestimables de son histoire, depuis les thermes de l'époque gallo-romaine, en passant par la médiévale Notre-Dame de Paris et les palais de la Renaissance, jusqu'aux constructions monumentales réalisées suite à la réorganisation de la capitale au XIXème. Depuis la fin de l'Âge du Fer, la pierre fut le matériau indispensable à l'expression de la gloire et le charme de la capitale française. Pourtant, la source de cette pierre n'est pas à chercher dans des carrières célèbres, mais dans les entrailles mêmes de la ville moderne, dans les catacombes. Connaître l'origine de ce fantastique scénario de pierre requiert du visitant non seulement un voyage souterrain, mais aussi un parcours à travers l'histoire de Paris et de ses accomplissements techniques.
|
Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:06 |
Écrit par Josefina Vásquez
|
Jeudi, 01 Mars 2007 19:20 |
L'offensive reste visible à Vijayanagara, cité de la victoire, aussi connue comme "le plus grand et le plus efficace empire dans l'histoire précoloniale du sud de l'Inde" (Sinopoli et Morison 1995). Vijayanagara occupa la rive sud du fleuve Tungabhadra dans l'actuel Karnataka, et fonctionna comme capitale de la ville-empire du XIVème au XVIème siècle (Mack 2003). Une architecture monumentale et l'accès contrôlé aux sanctuaires, les zones résidentielles des élites, les murs et les ponts, ont modelé la ville antique en qualité d'espace sacré et forteresse militaire à la fois. Gimbel (2002), la décrit comme citadelle royale fortifiée et entourée par des communautés-temples d'une religion centralisée dans une aire de 20km2. Vijayanagara surgit à partir de la fragmentation de plusieurs petits royaumes du sud, au milieu du XIVème siècle. Une occupation continue par des monarchies dynastiques persista jusqu'en 1565, époque où l'armée de Vijayanagara souffrit une défaite face aux états du nord, qui l'obligèrent à abandonner la ville.
|
Mise à jour le Mardi, 17 Avril 2007 10:31 |
Écrit par Jorge Torres Vinueza
|
Mardi, 27 Février 2007 17:48 |
L'histoire des états nations modernes compte de plusieurs chapitres intéressants, où l'archéologie a joué un rôle fondamental. Et dans le cas du nationnalisme de certains pays, la quête d'une identité culturelle a transformé l'archéologie en outil politique. Il est vrai aussi que beaucoup considèrent l'archéologie comme une science particulièrement malléable, en raison de la facilité avec laquelle une idéologie est en mesure de la revêtir de motivations conscientes et inconscientes, ou pire encore, d'y transformer à ses dépens l'irrationnel en rationnel.
|
Mise à jour le Mardi, 17 Avril 2007 10:31 |
Écrit par Julio Mena Tapia
|
Mardi, 27 Février 2007 17:45 |
Parmi les écoles archéologiques qui sont surgies au cours des dernières décennies, il est pertinent de mettre en relief le rôle de premier plan joué par l'Archéologie Sociale Latinoamériciane (ASL), qui se développa dans un cadre théorique marxiste, recevant ainsi un accueil plutôt favorable sur tout le continent.
|
Mise à jour le Mardi, 17 Avril 2007 10:32 |
Écrit par Ernesto Salazar
|
Mardi, 27 Février 2007 17:42 |
L'Université Catholique de Quito a débuté une nouvelle étape de sa vie académique, avec la nouvelle administration dirigée par le Dr. Manuel Corrales Pascual, Recteur, maître illustre de cette institution, aussi bien par son expérience que par sa solide conscience universitaire.
|
Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:13 |
Écrit par Ernesto Salazar
|
Samedi, 24 Février 2007 17:03 |
Alors que je fixais les sangles des chevaux et ramassais le bois pour le feu de camp, Don Cristóbal écoutait les moindres sons du páramo. C'était un chasseur en bonne et dûe forme, qui devinait le gibier dans l'air et dans les branches cassées. Et il calculait même quand est-ce qu'un animal était passé, par le seul fait d'apercevoir les traces de ses pattes dans la boue. Il avait toujours sur lui une vieille carabine avec des cartouches péruviennes et, pour lui, exiger qu'on lui fasse payer sa pièce était aussi important que de ramasser la cartouche utilisée pour la charger de nouveau.
|
Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:10 |
Écrit par Fernando Flores
|
Samedi, 24 Février 2007 16:59 |
Le Musée Weilbauer, situé dans le bâtiment du Centre Culturel de l'Université Catholique de Quito, possède une petite bibliothèque conformée par des restes de la bibliothèque du regretté archéologue P. Pedro Poras, et par des donations d'instiutions culturelles étrangères. Le fonds bibliogrpahique est surtout à caractère archéologique, et les volumes se rapportent essentiellement aux régions andine, mésoaméricaine, amaznonienne et antillaise, sans oublier les oeuvres de nature théorique et méthodologique. Il s'agit là par conséquent d'une source de consultation obligée pour l'étudiant d'archéologie.
|
Mise à jour le Mardi, 17 Avril 2007 10:40 |
|
|