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Revues Apachita
Apachita

Dans la culture andine, l'apachita est un endroit situé au bord des chemins, généralement en haute montagne, où les voyageurs déposaient une pierre en remerciement aux "apus", pour leur avoir accordé un voyage tranquille. "Apachita" est le bulletin de divulgation archéologique préparé par le Laboratoire d'Archeólogie de l'Université Catholique Équatorienne (siège de Quito), avec la particpation des étudiants. Chaque bulletin est un caillou intellectuel recueilli dans le but de construire une base de préparation académique solide pour les futurs archéologues. Malgré son apparence modeste, "Apachita" s'est diffusée assez rapidement, circulant dans la communauté universitaire de l'Université Catholique de Quito, les institutions culturelles, les moyens de communication, les archéologues et le public intéressé. Nous mettons à présent à disposition des internautes le contenu des numéros déjà publiés, convaincus que l'accueil qui lui sera fait sera aussi enthousiaste, tout comme l'effort que nous fournissons dans la préparation de chaque bulletin.

Éditeur : Ernesto Salazar



Des pilleurs à une heure de Quito PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Paúl Vallejo Hidalgo   
Mardi, 06 Mars 2007 13:39

Il est intéressant de constater que tout juste à une heure de Quito, il est possible de trouver des objets anciens d'une très grande valeur, fabriqués par les cultures autochtones qui habitèrent la région noroccidentale de la province de Pichincha, il y a de cela quelques centaines d'années.

Mise à jour le Mardi, 17 Avril 2007 10:11
 
Le "pucará" de Quitoloma PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Julio Mena Tapia   
Mardi, 06 Mars 2007 13:37

Les "pucaráes" sont des forteresses de nature militaire, qui se trouvaient réparties tout au long de la sierra andine. Elles sont aussi connues sous le nom de "churos", par la présence de fosses qui entourent les sommets des collines, d'où il est possible d'avoir une large visibilité des parages, pour le contrôle de mouvements commerciaux ou de troupes ennemies. Le "pucará" de Quitoloma (paroisse de Cangahua), certainement le plus grand de la Sierra Nord, appartient à un grand complexe de plusieurs fortifications, appelé Pambamarca. Les premières nouvelles de ce complexe nous viennent de la Mission Géodésque Française qui, entre 1735 et 1744, y établit un des points topographiques pour la mesure de l'arc méridien (d'où l'appellation de "Francés Urcu" attribuée à ce mont pendant un certain temps).

Mise à jour le Mardi, 17 Avril 2007 10:11
 
Arqueología Suramericana PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mardi, 06 Mars 2007 13:35

Les numéros de la revue Arqueología Suramericana (Cristóbal Gnecco et Alejandro Haber éditeurs), publiés par les universités du Cauca (Colombie) et Catamarca (Argentine), avec l'appui du Congrès Mondial d'Archéologie, sont actuellement en circulation.

N. 2 (vol.1), pp 151-298. Juillet 2005
N. 1 (vol 2), pp 1-163. Janvier 2006

Prière de s'adresser à l'Éditeur de l'Apachita. Il ne reste que quelques exemplaires disponibles. Coût: 5.00 US$ le numéro.

Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:10
 
Archéologie à l'équatorienne PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Florencio Delgado   
Mardi, 06 Mars 2007 13:33

Bien que l'archéologie équatorienne ait déjà une longue trajectoire, elle s'est principalement nourrie de contributions étrangères. L'archéologie pratiquée par les Équatoriens a tout d'abord été entre les mains de représentants fortunés des élites de Quito et Guayaquil, et de l'Église (Delgado 2005). Sur le littoral, le groupe de Guayaquil, conformé par des amateurs dirigés par Carlos Zevallos Menéndez, surgit à partir des années 60. L'un d'eux, Jorge Marcos, lié au secteur des finances de Guayaquil, fit son doctorat à l'Université d'Illinois, sous la tutelle de Donald Lathrap. Vers la fin des années 70, un petit groupe de compatriotes émigra vers la France, et tous revinrent forts de connaissances académiques dans le domaine de l'archéologie. Ce groupe, conformé par un chercheur originaire de Quito et trois de Cuenca, s'est concentré sur l'étude des cultures de l'Azuay, Esmeraldas et Quito (Almeida, Idrovo, Valdez et Salazar). Pendant un certain temps, tous trois ont collaboré avec le Musée de la Banque Centrale, ainsi qu'avec l' Université de l'Azuay, l'Université Catholique de Quito, et l'Université Publique de Cuenca.

Mise à jour le Mardi, 17 Avril 2007 10:12
 
"Peuples navigateurs du littoral équatorien": une exposition archéologique au MAAC de Guayaquil PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Catherine Lara   
Mardi, 06 Mars 2007 13:19

La portée commerciale et technologique du premier port du pays dépasse sans aucun doute les techniques de navigation pré-inca du littoral équatorien. Néanmoins, la Banque Centrale de l'Équateur a décidé de rendre hommage aux premiers navigateurs nationaux, à travers l'exposition "Peuples Navigateurs de l'Équateur", présentée au Musée Anthropologique et d'Art Contemporain de Guayaquil, récemment inauguré. De fait, la technologie "navale" de nos ancêtres révèle une fascinante richesse culturelle, digne d'admiration et d'intérêt scientifique, comme nous le verrons ci-dessous grâce à un bref parcours à travers l'exposition.

Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:03
 
La citation PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mardi, 06 Mars 2007 13:15

"Dans son travail, l'archéologue équatorien ne peut se reposer un seul jour: il doit être constamment vigilant, pour qu'aucune découverte ne lui passe sous le nez, aussi insignifiante fût-elle; car l'observation d'un ustensile domestique peut être le déclic pour retracer d'entre les ténèbres du passé, l'origine d'un peuple".

Federico González Suárez, Notes archéologiques (1915), in Histoire Générale de la République de l'Équateur, 1969, 1: 776. Maison de la Culture Équatorienne, Quito.

Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:13
 
Le rêve de Jijón PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Josefina Vásquez   
Mardi, 06 Mars 2007 13:13

L'Université Catholique devrait s'enorgueillir de compter de deux musées dont les pièces archéologiques proviennent de contextes d'origine, mises à jour par des chercheurs nationaux reconnus. Don Jacinto Jijón y Caamaño (1890-1950), précurseur de la recherche archéologique formelle en Équateur, laissa un héritage inestimable en publications et surtout, à travers sa collection archéologique, originaire des fouilles qu'il réalisa dans le centre des Andes Septentrionales et sur les littoraux péruvien et équatorien. Des années plus tard, le Père Pedro Ignacio Porras (1913-1990), pionnier dans la recherche sur l'Amazonie, fit également une contribution à travers un échantillon extrait de ses recherches et voyages à travers les forêts d'Équateur, et la collection des époux Eugenia et Hilda Weilbauer, qui donnèrent leur nom au musée que nous connaissons aujourd'hui.

Mise à jour le Mardi, 17 Avril 2007 10:14
 
Scénarios anciens PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mardi, 06 Mars 2007 13:11

Si vous désirez vous échapper un moment de l'archéologie formelle, Apachita vous recommande quelques romans se déroulant dans un cadre préhistorique et protohistorique, certains d'entre eux étant de vértiables machines à remonter le temps qui vous donneront envie de rester vivre dans le passé...

Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:08
 
Nouvelles fraîchement cueillies PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mardi, 06 Mars 2007 13:07

Découverte de l'homme de Flores. Bien que découvert en 2004, l'homme de Flores ne fut une nouveauté qu'en 2005, du fait de la découverte de nouveaux restes et d'un scandale inespéré. Trouvée dans la grotte de Liang Bua, île de Flores (Indonésie), cette nouvelle espèce d'hominidé semble avoir co-existé avec Homo Sapiens jusqu'à 18000 ans en arrière. Le fossile principal, connu sous le nom de la Petite Dame de Flores, ou Hobbit, tout simplement, prouve que cet hominidé était assez petit, mesurant 1m environ, et doué d'une capacité cranienne inférieure à celle de Homo Sapiens. Son âge oscille entre 94000 et 18000 ans, et semble être une forme tardive (plutôt!) d'Homo erectus, bien que les défenseurs d'une forme pygmée d'Homo sapiens ou de néandhertal ne manquent pas. Pour compliquer les choses, la Dame de Fleurs a été gravement abîmée suite à une manipulation des restes inapropriée à l'Université de Gadjah Mada (Indonésie), tel que le signale le USA Today (novembre 2005). Les recherches préliminaires de Peter Brown et de Michael Morwood sur cet hominidé sont parues dans la revue "Nature".

Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:08
 
Nécrologie : Robert E. Bell (1914-2006) PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mardi, 06 Mars 2007 13:06

Le 1er janvier dernier, le Dr. Robert E. Bell, Professeur du Département d'Anthropologie de l'Univsersité de Oklahoma (EU), a rendu l'âme, à l'âge de 91 ans. Bien qu'il réalisa la plus grande partie de sa contribution scientifique aux États-Unis, essentiellement dans la région de Caddoan et de Spiro Mound, et autour de sujets liés à la préhistoire d'Oklahoma, l'Équateur doit à Robert Bell le début des études sur le peuplement inicial du pays. Motivé par les découvertes de surface d'une riche industrie d'obsidienne et de basalte dans les flancs du mont Ilaló (Pichincha), faites par le géologue américain Allan Graffham et María Carlucci de Santiana, archéologue argentine résidant au pays, Bell fouilla en 1961 le site de El Inga, aujourd'hui connu comme l'un des plus anciens des chasseurs-cueilleurs précolombiens.

Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:06
 
Donations PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mardi, 06 Mars 2007 13:04

Le Laboratoire d'Archéologie remercie à juste titre les personnes ci-dessus, pour la donation de 25% de leur impôt sur le revenu : Jorge Cargua Quishpe, Guadalupe Cruz D’Howitt, Florencio Delgado Espinoza, Tatiana Gómez Proaño, Ruth Gordillo Rodríguez, Nicanor Jácome B., Cristóbal Landázuri Narváez, Magaly Mancheno Mantilla, Gabriela Maldonado Pérez, Marcelino Vladimir Martínez, Jorge Moreno Egas, Segundo Moreno Yánez, Alex Fabian Mejía Sandoval, Manola Pazmiño Lahuatte, Pietro Pigozzi, Diana Puente Rodríguez, Nelson Reascos Vallejo, Ernesto Salazar González, Betty de la Torre Rocha, y Josefina Vázques Pazmiño.

Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:15
 
El Quinche PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Oscar Cajas   
Mardi, 06 Mars 2007 13:03

Nous connaissons certainement tous la ville du Quinche pour son célèbre pèlerinage marial qui, année après année, a lieu au coeur de son sanctuaire; néanmoins, la plupart d'entre nous ignore les antécédents précolombiens des lieux, qui jouèrent un rôle important en tant qu'axe commercial de la zone nord de la vallée de Quito.

Mise à jour le Mardi, 17 Avril 2007 10:19
 
Les archéologues et la protection divine PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mardi, 06 Mars 2007 13:00

Il arrive tellement de choses dans la vie, que n'importe quelle personne ayant des problèmes dans son travail doit chercher la protection d'entités surnaturelles un moment donné. Aujourd'hui, les anges gardiens sont à la mode, mais avant eux, l'Église s'était déjà occupée de nous fournir des saints patrons. Les couturiers, les charpentiers et les tisseurs les ont eus des siècles durant, et même représentés au moyen d'une iconographie déterminéee, qui fait allusion à la tache qu'ils remplissaient. Mais le monde globalisé a créé de nouveux offices (digitaliseurs, traçeurs de cartes, maquiladores, assistants d'images etc.), qui cherchent sans doute des patrons pour leur travail.Nous savons désormais que la Toile a son patron en la personne du Bienheureux Jacques Alberioni, et que même les voleurs repentis ont le leur (Saint Dimas, mais bien sûr!). Que se passe-t-il alors avec la pléiade de nouveaux acharnés à la tache qui cherchent une protection divine, parmi lesquels figurons nous les archéologues? Et bien j'ai le plaisir de vous annoncer que tout ne va pas si mal pour nous, bien au contraire.

Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:09
 
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