Écrit par Ernesto Salazar
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Lundi, 19 Novembre 2012 06:43 |
Un sujet à la mode, et pourtant très vieux. Pour preuve, les 10.000 ans d'ancienneté de l'histoire de la relation entre l'homme et le taureau. Je dis bien "l'homme", car du point de vue de historique de l'arène, les femmes ont à peine pris le taureau par les cornes! Depuis, ou du Néolithique jusqu'à nos jours tout au moins, une quantité de cultures et de civilisations (sumériens, assyriens, hitites, grecs, perses, romains, etc.) ont connu au moins une variante de culte au taureau (cf. Flores Arroyuelo 2000, pour une synthèse exhaustive sur le sujet), dont je vous ferai grâce de la description par souci d'espace, et afin de souligner les célébrations tauromachiques à caractère séculier ou semi-séculier.
L'ancêtre commun dont dérivent tous les taureaux domestiqués est l'auroch, soit le Bos primigenius primigenius pour la version occidentale ou Bos primigenius namadicus du côté de la variante orientale. Celles-ci sont à l'origine des deux principales espèces connues : la première, dépourvue de bosse (Bos taurus), domestiquée dans le Croissant fertile il y a 8.000 ans environ puis répandue vers l'Occident, et une deuxiéme, dotée d'une bosse (Bos indicus), qui regroupe principalement les zébus de l'Inde et l'Asie occidentale, domestiqués il y a 7.000 à peu près.
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Mise à jour le Vendredi, 01 Mars 2013 15:17 |
Écrit par Florencio Delgado Espinoza
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Lundi, 19 Novembre 2012 05:25 |
"Ils ne parlèrent jamais de destruction de la terre. Ils parlaient de la fin d'ères qui devaient en commencer d'autres. Les attentes sont grandes, alors que 2012 marquera la fin du cycle majeur des 13 baktounes. La vision catastrophique d'une destruction de la terre en 2012 a engendré la peur, principalement à travers des livres et des films sensationnalistes, dont l'unique objectif est de sous-tirer de l'argent. Ces médias mélangent quelques possibilités, non-acceptées par la majortié des scientifiques, à la fantaisie des auteurs (deux soleils dans le ciel, la conjonction terre soleil dans la galaxie, le changement de rotation de l'axe de la terre, etc.)" (Ruiz Paredes 2010: 9).
En dépit du fait que le monde des mayas ait été bien connu et étudié par les sciences par le passé, dans le courant des dernières années, la connaissance sur l'existence de cette civilisation précolombienne s'est popularisée et étendue bien au-delà des salles de cours universitaires, des archéologues, épigraphes et du monde scientifique en général. Actuellement, l'on entend parler des Mayas partout : dans les autobus bondés, dans les files d'attente des banques ou des bureaux publics, dans les couloirs d'hôpitaux, dans les conversations de café et surtout, dans le tumultueux monde cybernétique. Des messages sur les réseaux sociaux, des rencontres de purification, des espaces d'adoration aux supposés dieux sont monnaie courante de ce genre de fidèles à n'importe quel phénomène apocalyptique sur la fin de l'humanité. D'autres, qui en ont les moyens, se construisent même des bunkers, et se préparent pour la fin. Face à ce phénomène d'hystérie sociale, il convient de se demander... mais quelle est la raison de toute cette agitation? Si, d'une part, la popularisation de la connaissance sur les mayas fait plaisir à voir en tant qu'archéologues, de l'autre, elle nous amène à réfléchir sur les raisons et les manifestations de ce processus. Et la réponse se trouve dans la citation qui ouvre ce texte, c'est-à-dire, dans une interprétation au sujet d'une date qui, dans le système de calendriers mayas, signale le solstice de décembre comme la fin de 13 Baktoune 4 Ahaw, interprété par beaucoup comme la fin du monde. Cette interprétation a été accueillie par la vague New Age et sensationnalisée par la presse, entraînant des expressions d'hystérie collective dans certaines parties du monde. Nous retraçons ci-dessous l'histoire de cette prophétie maya supposée.
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Mise à jour le Lundi, 19 Novembre 2012 06:24 |
Écrit par Francisco Valdez
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Vendredi, 16 Novembre 2012 13:38 |
En juillet 2009, le Sous-Secrétariat du Patrimoine du Ministère de la Culture convoquait plusieurs chercheurs équatorianistes à une réunion où l'on se proposait d'aborder des concepts et des idées afin de contribuer à l'élaboration dde politiques patrimoniales orientées vers la gestion des sites et contextes archéologiques. Il s'agissait donc de chercher des critères et des suggestions fondés sur la recherche et la gestion des espaces archéologiques. Le résultat de la discussion devait constituer une base pour la construction d'un système national de gestion des sites et contextes patrimoniaux. C'est dans ce cadre particulier que je me suis permis de proposer une série de critères, fruits des expériences tirées du travail de recherche archéologique que nous menons dans le gisement Santa Ana - La Florida, situé dans le canton Palanda (Zamora-Chinchipe). Il est évident qu'aborder le sujet implique tout d'abord comprendre comment la communauté conceptualise ce qu'est le Patrimoine. Autrement dit, nous devons commencer la réflexion sur la gestion des sites patrimoniaux en nous posant une série de questions, qui sont en elles-mêmes une base afin d'aborder de façon cohérente le problème de la gestion communautaire du patrimoine et ses expressions naturelles et culturelles.
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Mise à jour le Vendredi, 16 Novembre 2012 13:50 |
Écrit par Josefina Vásquez P.
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Vendredi, 16 Novembre 2012 09:39 |
Le territoire pasto comprend une grande partie des páramos du sud-ouest de la Colombie et du nord de l'Équateur, essentiellement localisés entre le fleuve Chota (rive septentrionale dans la province de Carchi) et le fleuve Guáitara (département colombien de Nariño). L'étendue de son occupation archéologique oscille entre les 400 et 1600 apr. J.-C. Nous savons que, entre des périodes de soumission et de rébellions temporelles, les pastos ont résisté à la conquête inca, à l'instar d'autres chefferies du Nord de l'Équateur (Betanzos 1510?{2004}: 254-255); Cieza de León 1962 {1553}:121-123). Néanmoins, à l'époque de la colonie espagnole, les peuples pastos furent dévastés par l'esclavage dans les haciendas et les mines, ainsi que par le rejet racial manifesté par les conquistadors. Aujourd'hui, leurs descendants s'obstinent à peupler les enclaves de Nariño et ont une influence politique à l'échelle nationale (Rappaport 1998, 2005).
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Mise à jour le Vendredi, 16 Novembre 2012 13:38 |
Écrit par Ernesto Salazar
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Vendredi, 16 Novembre 2012 09:36 |
Apachita est née à l'Ecole d'Anthropologie de l'Université Catholique de Quito, vers 2004, grâce au contagieux enthousiasme que les professeurs d'alors, Ernesto Salazar et Josefina Vásquez, purent transmettre à leurs étudiants. Ce projet surgit à la manière d'un espace destiné aux élèves et professeurs afin qu'ils puissent y présenter des articles courts et des données sortant quelque peu du format disciplinaire des publications scientifiques. Contrairement à l'histoire des publications en Équateur, l'Apachita en est aujourd'hui au numéro 19, grâce à l'enthousiasme de son éditeur Ernesto Salazar. Josefina Vásquez est passée à l'Université San Francisco de Quito, et désormais, suite au départ en retraite de Ernesto de l'Université Catholique, ils se réunissent de nouveau dans le cadre du Centre de Recherches Socioculturelles (CIS) de l'Université San Francisco de Quito. L'Apachita continue ; elle a déjà beacoup de cailloux et elle se profile comme un monticule rempli d'idées et de projets, en continuité avec le concept d'origine d'être essentiellement l'instrument de publication des étudiants d'archéologie équatorienne.
Les membres du Centre de Recherches Socioculturelles souhaitons la bienvenue à Apachita, et espérons que, jour après jour, le petit tas de cailloux continuera de grandir.
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Mise à jour le Vendredi, 16 Novembre 2012 13:37 |
Écrit par Ernesto Salazar
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Vendredi, 16 Novembre 2012 09:35 |
L'éditeur est parti en retraite et a laissé son poste d'enseignant à l'Université Catholique de Quito. Il a déménagé chez lui avec tout l'attirail de l'office, parmi lequel figure le bulletin Apachita. Modeste dans sa présentation, -à travers laquelle on le connaît-, le bulletin est un outil de diffusion archéologique, élaboré par l'éditeur avec la participation d'étudiants et de collègues archéologues. Dans la culture andine, l'apachita est un endroit situé sur le bord d'un chemin, le plus souvent de haute montagne, où les voyageurs déposaient une pierre en guise de remerciement aux apus pour le succès de la traversée. Dans ce contexte, chaque Bulletin Apachita est une sorte de caillou "intellectuel" amassé en vue de construire un édifice assurant une solide préparation scientifique aux futurs archéologues. L'éditeur apprécie l'excellente prédisposition avec laquelle le Centre de Recherches Socioculturelles (CIS) de l'Université San Francisco de Quito nous a reçus, et espère que l'accueil fait à Apachita sera aussi stimulant que l'enthousiasme que nous mettons à l'élaboration de chaque bulletin.
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Mise à jour le Vendredi, 16 Novembre 2012 13:37 |
Écrit par Ernesto Salazar
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Lundi, 23 Mai 2011 15:07 |
George A. Dorsey (1868-1931) fut un anthropologue formé à l'Université de Harvard, où il se diplôma avec une dissertation intitulée "Une étude archéologique basée sur une exploration personnelle de plus de cent tombes de la nécropole de Ancon, au Pérou". Il se consacra très vite à l'enseignement en anthropologie, et rejoint le Field Museum of Natural History, dont il devint le conservateur. C'est alors qu'il organisa et prit part à plusieurs expéditions menées dans les territoires des aborigènes de l'Ouest et du Sud-ouest américain, où il eut l'occasion de former des collections ethnographiques et archéologiques, plus particulièrement dans les ruines hopis. Il fut en outre un des fondateurs et premier secrétaire de la American Anthropological Association, et l'auteur de plusieurs livres sur l'ethnographie des indiens des États-Unis. Ses intérêts professionnels le portèrent à visiter de nombreux pays du monde. Une des ses premières missions à l'étranger fut celle qu'il réalisa en Amérique du Sud (1891-1892), dans le but d'acquérir du matériel pour la World's Columbian Exposition, organisée par Chicago pour commémorer le quatrième centenaire de la découverte de l'Amérique.
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Mise à jour le Lundi, 23 Mai 2011 16:05 |
Écrit par Ernesto Salazar
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Lundi, 23 Mai 2011 13:28 |
Je me trouvais assis dans mon bureau en train de lire les nouvelles sur mon portable. C'est alors que j'appris que la American Anthropological Association, la plus prestigieuse société scientifique du monde anthropologique, a décidé de supprimer le mot "science" de sa section d'objectifs généraux. C'est-à-dire qu'au lieu d'être la "science" qui étudie l'humanité sous tous ses aspects, l'anthropologie devient la simple promotrice de la "compréhension publique" de l'humanité sous tous ses aspects. Un peu plus d'huile sur le feu qui, depuis diz ans environ, attise à part égale aussi bien le groupe des anthropologues pour ainsi dire "orthodoxes", et celui des sympathisants d'une attitude plus ouverte face aux défis et "produits" du pluriculturalisme.
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Mise à jour le Lundi, 23 Mai 2011 15:23 |
Écrit par Ernesto Salazar
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Lundi, 23 Mai 2011 13:20 |
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Mise à jour le Lundi, 23 Mai 2011 15:23 |
Écrit par Angelika Franz
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Lundi, 23 Mai 2011 13:13 |
En Allemagne, certaines cours de maisons contemporaines ont servi comme lieux de pendaison il y a des centaines d'annés. Les allemands ont toujours trouvé des squelettes par hasard mais aujourd'hui, les archéologues les cherchent délibérément.
Kurt Bachmann et son fils Uwe habían avaient à peine commencé à fouiller quand ils tombèrent sur quelque chose de dur. Ils s'arrêtèrent à temps. Ils continuèrent de fouiller et ils furent frappés de stupeur par ce qu'ils virent. Il y avait des os sous la tourbière, juste à l'endroit où ils pensaient poser les fondations de leur cabane d'été à Hessisch Lichtenau, une ville du centre de l'Allemagne. Il s'agissait d'un squelette humain, étendu de tout son long et avec les bras croisés sur le torse. Curieusement, sa tête n'était pas rattachée au cou : elle reposait sur les genoux du squelette.
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Écrit par Ernesto Salazar
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Lundi, 23 Mai 2011 13:02 |
Zahi Hawass s'en va…
Le tout-puissant Secrétaire Général du Conseil Suprême des Antiquités Égyptiennes, Monsieur Zahi Hawass, promu au rang de Ministre des Antiquités peu avant la chute du président Hosni Mubarack, a décidé de se retirer et de ne pas faire partie du nouveau gouvernement. Hawass a réussi à contrôler toute la pratique archéologique en Égypte, à commencer par les chercheurs autorisés à travailler dans le pays, sans oublier le contrôle du trafic d'antiquités, les importants changements requis pour la préservation des sites archéologiques, la conservation de l'immense patrimoine matériel pharaonique, la gestion du tourisme, ou encore la croisade pour le rappatriement des antiquités égyptiennes sorties du pays. Parmi les nombreuses demandes de restitution figurent celle de la Pierre de Rosette (à l'origine du déchiffrement des hiéroglyphes), le buste de Néfertiti, le zodiaque de Denderah, et l'obélisque du temple de Louxor (aujourd'hui Place de La Concorde à Paris). Il est incontestable que Hawass a fait plus en 150 ans pour l'archéologie égyptienne que tous ses prédécesseurs du Bureau des Antiquités. Non sans créer une forte opposition parmi ses collègues et le public en général, surtout par rapport à son obsession exagérée de figuration (Kate Taylor, mars 2011 nytimes.com).
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Mise à jour le Lundi, 23 Mai 2011 15:17 |
Écrit par José Luis Espinoza E.
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Lundi, 23 Mai 2011 12:54 |
La salle du Musée de Ingapirca renferme plusieurs objets n'ayant pas été étudiés, bien que caractérisés par des traits dignes d'être soulignés. Dans la note suivante, je voudrais attirer l'attention sur certains détails figurant sur des statuettes antropomorphes, connues sous le nom de "sonajeros", ainsi que sur certaines sculptures antropomorphes en pierre caractérisées par des protubérances en forme de cône posées sur leur tête, qui semblent évoquer la coiffe singulière des cañaris. Lors de son passage dans la province de Tomebamba en 1547, Cieza de León (2005: 131) les décrit comme suit: "ils ont les cheveux très longs, et ils se les enroulent une fois autour de la tête, de sorte que celle-ci, ainsi qu'une couronne ronde qu'ils portent, -d'un bois fin-, indiquent tout de suite qu'ils sont cañaris, car ils portent ce signe afin d'être reconnus. Par conséquent, leurs femmes aiment avoir les cheveux longs, et se les enrouler aussi autour de la tête, de sorte à être reconnues en tant que telles par leurs maris". Dans un autre passage, le chroniqueur rajoute: "Alors que je me trouvais à Cuzco, des gens de toutes parts y entraient, et de par les signes, nous reconnaissions que les uns étaient canches, les autres, canas, et les autres, collas, et d'autres, huancas, et d'autres, cañaris, et d'autres, chachapoyas (id., 135). “Ces-derniers conservent les coutumes de leurs parents et se parent selon leur usage, et même si mille hommes se trouvaient ensemble, on les reconnaîtrait aisément à travers les signes qu'ils se mettaient sur la tête” (idem, 242).
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Mise à jour le Lundi, 23 Mai 2011 15:25 |
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