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Revues Apachita Apachita 12
Apachita n°12
Le rituel de la Capac Hucha PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Catherine Lara   
Mercredi, 02 Avril 2008 19:05

La découverte en 1999 de la "demoiselle de Lullaillaco", enterrée il y a 500 ans dans le volcan homonyme situé au nord de l'Argentine, a ému le monde entier. De fait, la science l'a déclarée la momie la mieux conservée du monde connue jusqu'ici, et les recherches sur son contexte funéraire ont mis en évidence que l'adolescente et ses deux accompagnateurs avaient été victimes du rituel de sacrifice humain inca de la capaccocha, capacocha ou capac hucha.

Au-delà de l'aspect funeste d'une pratique généralement perçue comme cruelle, la capac hucha rend compte d'une logique complexe d'articulation entre des facteurs politiques et religieux précis liés à l'idéologie impériale inca, tel que le révélèrent les études archéologiques et ethnohistoriques menées sur le sujet. En quoi consistait le rituel et quel était son sens?

Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 11:45
 
Sortie à Mullumica PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Miguel Barreiros Padilla   
Mercredi, 02 Avril 2008 19:07

Tout commença le matin où les "archéologues" (plus de coeur que du fait du diplôme) nous dirigeâmes vers Mullumica, mine d'obsidienne située à 18 km. de Quito, en plein páramo et près de la ligne de partage des eaux. Ici, nous fûmes sans doute les témoins de l'un des événements les plus fantastiques, pour nous, comme celui de contempler le flux immense et ses éboulis, que l'on apercevait de tous côtés. Bien entendu, face à cette surprise, nous fîmes une halte obligée au parc de Pifo, où notre professeur Ernesto Salazar nous donna une brève explication sur les flux d'obsidienne en Équateur et leur importance à travers l'histoire.

Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 11:46
 
Microverticalité sur le territoire Muïsca PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Felipe Sánchez   
Mercredi, 02 Avril 2008 19:10

Les sociétés andines ont de tout temps essayé de profiter au maximum des différentes niches qui conforment leur territoires. De fait, l'un des facteurs décisifs dans la distribution des villages furent les caractéristiques agricoles des différentes zones. Cette situation nous porte à appliquer à la société muisca le concept de "micro-verticalité", défini à l'origine pour la sierra équatorienne, où le degré d'inclinaison des versant andins engendre une diveristé écologique tout au long de franges biotiques contiguës. Ce qui permettait, tel que le signale Oberem (1976), que les habitants d'un village aient des champs situés sur différents niveaux écologiques accessibles en une journée, avec la possibilité de retourner au lieu de résidence la nuit.

Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 11:48
 
Réservé aux primitifs PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mercredi, 02 Avril 2008 19:14

L'inférence archéologique requiert souvent la connaissance de technologies primitives. Dans notre monde actuel d'aliments en conserve ou déjà préparés, ou de simples artéfacts que l'on trouve tout faits dans les supermarchés, les technologies d'autrefois sont restées dans l'oubli. Néanmoins il y a encore des personnes qui pratiquent des modes de vie primitifs et qui, fort heureusement, ont mis en place des "blogs" pour partager leurs expériences. avec les curieux. Par exemple, sur livingprimitively.com, le lecteur peut apprendre certaines habiletés, telles que nettoyer un poisson, déplumer ou cuire un oiseau, ou décharner la patte d'un animal à l'aide de ses mains ou des instruments les plus élémentaires.

Sur primitiveways.com, il peut apprendre à faire du feu avec des scies, fabriquer un arc ou un propulseur à flèches, traiter des peaux, faire des cordes à la main, manufacturer des artéfacts en pierre, construire des fours primitifs, etc. N'oubliez pas que chaque blog compte ordinairement de liens vers d'autres blogs semblables, qui peuvent étendre leur connaissance jusqu'à des limites commerciales. Que diriez-vous de l'achat en ligne d'une pointe de Folsom, ou d'un retoucheur d'artéfacts lithiques fait en corne de renne ?

 
Archéologie, Patrimoine et identité PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Estanislao M. Pazmiño T.   
Mercredi, 02 Avril 2008 19:18

La discussion au sujet de l'identité a peu à peu couvert d'importants espaces dans les débats concernant la modernité. Perçue comme partie intégrante du processus historique, l'identité nous rapporte nécessairement à la conception d'un passé qui a réalisé un apport à la construction de l'image de groupe. Dans ce contexte, les travaux provenant de plusieurs branches des sciences sociales, et parmi elles, l'archéologie, contribuent à développer le sujet.

Néanmoins, un obstacle surgit: dans le cas du travail sur l'identité, il s'agit de la facilité avec laquelle celle-ci peut être manipulée à partir d'une réinterprétation des processus historiques. Ici, par conséquent, deux questions méritent d'être posées: sur quelles notions du passé travaille l'identité? et quel est l'usage que l'on donne au discours historique? Les solutions se trouvent immergées dans la gestion politique. Les interprétations qui sont faites du passé répondent aux intérêts que défendent les différents secteurs sociaux; ainsi, le discours historique peut être utilisé comme une arme pour légitimiser des politiques qui conduisent à la réaffirmation de l'identité. Pour cela, en certaines occasions, l'on a eu recours à l'interprétation archéologique, tel que l'illustre Ian Hodder (1990:15), alors qu'il souligne que "... tout autour de la planète, l'archéologie est en train d'être utilisée avec une plus grande vigueur par des nations émergentes et des minorités ethniques, pour légitimiser leurs demandes de terres ou valider leur existence politique contemporaine".

Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 11:49
 
Métalogues* et déductions... PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mercredi, 02 Avril 2008 19:24

Je me trouve en train de lire un journal, au moment où ma fille Roxane (inventée, bien entendu), fait irruption dans la cuisine et s'affale sur la chaise, épuisée. Indy (notre Canis familiaris), s'approche pour lui lécher les mains...

P. Salut Roxie.

R. Salut papa. Oufff.... je suis un peu perdue. Nous avons eu un cours sur le contexte archéologique.

P. Je te comprends ma fille. C'est le concept le plus évasif, le plus ambigu, le plus équivoque, le plus contradictoire, mais aussi le plus pertinent de l'arch....

R. Allez, arrête avec tes adjectifs. Dis-moi plutôt ce qu'est le contexte archéologique.

P. Regarde. C'est comme si dans des fouilles, on trouvait une pierre brûlée, des os cassés, un bout de...

R. Je pensais qu'on ne devait jamais définir un concept par des exemples...?

P. Ok, ok. Le contexte est l'ensemble de dépôts matériels ou culturels entourant un artéfact, ce qui inclut son réseau de relations avec d'autres objets qui lui donnent un sens symbolique.

R. T'es encore pire que mon professeur. Est-ce qu'il n'y aurait pas quelqu'un par hasard, pour traduire tout ce discours abstrait en bon français?

Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 11:50
 
Événements PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mercredi, 02 Avril 2008 19:34

En septembre dernier, le Laboratoire d'Archéologie a réalisé un événement culturel au Centre Culturel de l'Université Catholique de Quito à l'occasion de la rentrée 2007-2008. En premier lieu, une conférence intitulée 7 355 km. en autobus... Archéologie des Andes Centrales, a été présentée par les étudiants du Laboratoire David Verdesoto, Dayuma Guayasamín, Byron Ortiz, Dolores Urrutia, Catherine Lara, Anita Belén Zambrano, Christian Brito et Estanislao Pazmiño. Après quoi Monsieur l'Ambassadeur Alejando Suárez, Directeur Culturel du Ministère des Affaires Étrangères Équatorien, a remis au Laboratoire un lot de livres au cours d'une cérémonie formelle. Finalement, le Bulletin d'Archéologie Apachita 11 a été présenté.

Du 5 au 9 novembre a eu lieu à Manaos, au Brésil, le Premier Séminaire International de Gestion du Patrimoine Archéologique amazonien, avec la participation d'archéologues et d'administrateurs du patrimoine des pays amazoniens. L'archéologue Ernesto Salazar a représenté l'Équateur avec deux conférences: "Patrimoine archéologique de l'Amazonie équatorienne" et "Archéologie de sauvetage dans l'Amazonie équatorienne".

Le 14 novembre, l'archéologue colombien Gerardo Ardila a dicté une conférence aux étudiants d'archéologie de l'Université Catholique de Quito, autour du sujet "Archéologie et société dans la Goajira colombienne".

L'exposition "Équateur: marques de son passé précolombien" a été inaugurée le 28 novembre dernier au Musée de la Banque Centrale de l'Équateur, en commémoration des 80 ans de l'Institution. Le catalogue écrit par Santiago Ontaneda est actuellement en circulation.

Un forum sur "Archéologie et Identité" a été réalisé le 11 décembre dernier au Café Libro, avec les interventions de: Javier Andrade (ONG), Francisco Valdez (IRD), Alfonso Espinosa (El Comercio), Ernesto Salazar (PUCE) et Alexandra Yépez (Ministère de la Culture).

Le 13 décembre, Roberto Lleras, du Musée de la Banque de la République (Colombie) a dicté une conférence sur "Le travail du platine dans l'Équateur ancien", au Musée de la Banque Centrale de Quito.

 
Nouvelles fraichement cueillies PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mercredi, 02 Avril 2008 19:38

10 000 sites archéologiques en danger

Des sites anciens et historiques du littoral écossais risquent d'être détruits par les tempêtes et la montée du niveau de la mer qui accompagneront sans doute le réchauffement climatique mondial. D'après Rob Edwards, le site néolithique de Skara Brae (à Orkney) et les ruines préhistoriques de Karlshof, dans les Shetland, ainsi que des navires funéraires vikings, des sites de l'Age du Fer et des dépôts mésolithiques comptent parmi les sites menacés. Des reconnaissances récentes révèlent que les vestiges de communautés datant de jusqu'à 9 000 ans pourraient être perdus du fait de l'accélération de l'érosion des côtes. Tom Dawson, archéologue de l'Université de St. Andres, dirige le groupe SECAPE (initiales en anglais du programme “Scottish Coastal Archaeology and the Problem of Erosion”), établi en 2001 pour protéger les sites des anciennes côtes écossaises. Sa tâche est d'étudier l'état des sites archéologiques, avec l'aide d'autres groupes. Le chercheur estime que 10 000 sites sont en danger. Aussi, il est impossible que tous soient sauvés, mais l'étude anticipée des plus importants d'entre eux pourrait aider à conserver une partie de la mémoire historique de l'Écosse (Sunday Herald, October 2, 2007).

Mise à jour le Lundi, 31 Août 2009 09:18
 
Donation PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mercredi, 02 Avril 2008 19:52

Le Laboratoire d'Archéologie remercie le Ministère des Affaires Étrangères de l'Équateur pour la donation d'un lot de livres à l'intention des étudiants d'Archéologie.

 
La Culture San Agustín PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gabriela López   
Mercredi, 02 Avril 2008 19:57

La culture colombienne de San Agustín s'installa sur les territoires situés autour de la vallée du Haut Magdalena et du Massif Colombien, au sud du pays, entre 200 av. J.C. et 800 ap. J.C., époque de sa plus grande splendeur. Son territoire, qui s'étend jusqu'au sud du Département de Huila, l'est du Cauca et le nord du Caquetá, se caractérise par la confluence de paysages variés aux conditions climatiques diverses, et, par conséquent, aux multiples ressources naturelles. La région fut découverte en 1537 par l'espagnol Francisco García de Tovar, provoquant l'admiration et la surprise parmi les conquérants, qui croyaient avoir trouvé un autre Mexique, de par l'abondance des vestiges monumentaux qu'ils trouvaient partout.

La liste des voyageurs et spécialistes de la culture San Agustín est très longue; parmi eux, les noms du Frère Juan de Santa Gertrudis, Francisco José de Caldas, Agustín Codazzi, José María Gutiérrez de Alba, Karl Theodor Stöpel, Konrad Theodor Preuss, Francisco Lunardi, José Pérez de Barradas, Guillermo Hernández de Alba, Luis Duque Gómez, Gerardo y Alicia Reichel-Dolmatoff, Julio César Cubillos, Alvaro Chávez, Mauricio Puertas, Héctor Llanos, ainsi que plusieurs archéologues associés à l'Université de Pittsburgh. L'information obtenue, parfos contradictoire, va de simples observations faites au passage sur le terrain, jusqu'à des fouilles archéologiques systématiques. Des visions d'ensemble peuvent être consultées dans San Agustín, a Culture of Colombia (Gerardo Reichel-Dolmatoff, 1972, Praeger, New York) et Los chamanes y los jaguares de San Agustín. Génesis de un pensamiento mitopoético (Héctor Llanos Vargas, 1990, Cuatro y Cía., Bogota).

Mise à jour le Vendredi, 12 Février 2010 06:04
 
En circulation... PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mercredi, 02 Avril 2008 20:03
Adovasio, J. M., Olga Soffer & Jack Page, 2007, The invisible sex. Uncovering the true roles of women in Prehistory. Smithsonian Books, New York.
Allan, Tony, 2004, The archaeology of the afterlife. Deciphering the past from tombs, graves and mummies, Duncan Baird, Londres.
Bahn, Paul, ed. 2002, Written in Bones. How human remains unlock the secrets of the dead. David & Charles, Devon.
Baxter, Stephen, 2004, Ages in chaos. James Hutton and the discovery of deep time, Forge Booksw, New York.
Burgos Guevara, Hugo, 2007, Recorrido por el Quito prehispánico. Universidad Internacional del Ecuador, Quito.
Fagan, Brian, ed., 2007, Discovery! Unearthing the new treasures of Archaeology, Thames and Hudson, Londres.
Feder, Kenneth L., 2003, The Past in perspective. An introduction to human prehistory, Third edition, McGraw Hill, New York.
Fine-Dare, Kathleen S., 2002, Grave Injustice. The American Indian Repatriation Movement and NAGPRA. University of Nebraska Press, Lincoln.
Hyland, Sabine, 2007, The Quito manuscript. An Inca history preserved by Fernando de Montesinos, Yale University Publications in Anthropology, Number 88, Yale University Press, New Haven.
LeBlanc, Steven A., with Katherine E. Register, 2003, Constant battles. The myth of the peaceful, noble savage. St. Martin’s Press, New York.
Marín de Terán, Luis, e Inés del Pino Martínez, 2005, Algunas reflexiones sobre el Ecuador prehispánico y la ciudad inca de Quito, Junta de Andalucía, Centro de Estudios Quito-Ecuador, Sevilla, Quito.
Negev, Avraham, y Shimon Gibson, 2001, Archaeological Encyclopedia of the Holy Land, Revised and updated edition, Continuum, New York.
Olivas Weston, Rosario, 2006, La cocina de los Incas. Costumbres gastronómicas y técnicas culinarias, Universidad San Martín de Porres, Escuela Profesional de Turismo y Hotelería, Lima.
Peregrine, Peter H., 2001, Archaeological Research. A brief introduction. PrenticeHall, Upper Saddle River, NJ.
Plazas, Clemencia, 2007, Vuelo nocturno. El murciélago prehispánico del Istmo centroamericano y su comparación con el murciélago tairona. FIAN / CEMCA, Bogotá, México.
Shady Solís, Ruth, 2005, La civilización de Caral-Supe. 5000 años de identidad cultural en el Perú. Proyecto Especial Caral-Supe, Instituto Nacional de Cultura, Lima.
Staller, John, Robert Tykot, y Bruce Benz, 2006, Histories of maize. Multidisciplinary approaches to the prehistory, linguistics, biogeography, domestication, and evolution of maize. Academic Press (Elsevier), New York.
Staubach, Suzanne, 2005, Clay: the history and evolution of humankind’s relationship with earth’s most primal element. Berkley Books, New Cork.
Stirling, Stuart, 2003, El trágico destino de las princesas incas, Editorial El Ateneo, Buenos Aires.
Sutton, Mark Q., y Robert M. Yohe II, 2003, Archaeology, the science of the human past, Allin and Bacon, Boston.
Tello Rozas, Sonia, ed., 2002, En torno al patrimonio e interdisciplinariedad, Universidad San Martín de Porres, Escuela Profesional de Turismo y Hotelería, Lima.
Whittaker, John C., 1994, Flintknapping: making and understanding stone tools, University of Texas Press. Disponible en amazon.com.

Circule également la revue Arqueología Suramericana, vol. 3, Nº 2, du Département d'Anthropologie, Université de Cauca et de la Faculté de Sciences Humaines de l'Universidad National de Catamarca; la Revista de Antropología Nº 19 de la Maison de la Culture Humaine, Noyeux de l'Azuay; la Revista de Patrimônio Histórico e Artistico Nacional Nº 33, monographie sur “Patrimônio Arqueológico: o desafio da preservaçao”, éditée par Tania Andrade Lima.
Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 11:52
 
Un manuscrit en provenance de Quito dans la chronique de Montesinos PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mercredi, 02 Avril 2008 20:04

Les historiens de chaque pays repèrent les chronistes qui parlent de leur région d'origine, soit d'une façon générale, soit spécifique. Et, bien entendu, ils les catégorisent de par leur degré de fidélité aux faits historiques. Une attention toute particulière est porrée à ceux qui ont parcouru le pays ou quelques-unes de ses régions, car l'on suppose qu'ils auront acquis de l'information de première main. Les chronistes préférés de l'Équateur sont Pedro Cieza de León, qui, dans son voyage de la Colombie jusqu'au Pérou, a traversé le pays, décrivant ses peuples et monuments; Miguel Cabello Balboa en est un autre, qui, en tant que Vicaire Général de Yumbos, a fait la description de la province de Esmeraldas, ainsi qu'un récit bref du soulèvement des Quijos dans la région amazonienne. L'on sait même que Balboa commença à écrire à Quito la première partie de sa "Miscelánea Antártica". Le troisième est Fernando Montesinos, longtemps ignoré, mais sans aucun doute un favori de l'historiographie équatorienne, car il couvre des faits qui ne sont pas mentionnés par d'autres chronistes. Malheureusement, très peu sont ceux qui ont lu l'oeuvre de Montesinos en Équateur, et cela pour une raison très simple: les Memorias Historiales furent publiées au XIXème siècle, la première fois par Vicente Fidel López en 1869-70, et la deuxième, par Jiménez de la Espada en 1882, éditions pratiquement impossibles à se procurer. Les plus récentes, de Horacio Urteaga, en 1930, et celle de Luis A. Pardo, en 1957, ont couru le même sort, ce qui fait que Montesinos continue à être un chroniste inaccessible.

Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 11:53
 
La citation de "Apachita" PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mercredi, 02 Avril 2008 20:06

"Reconnaître que la violence faisait partie de l'humanité préhistorique ne suppose pas un sentiment de diminution, de vouloir considérer ces communautés comme 'barbares'. Au contraire, l'on doit montrer que la majorité des sociétés 'préhistoriques' et 'historiques' développèrent des composantes de dureté, d'exploitation et de cruauté au cours de leur fonctionnement; y compris ces civilisations qui, à nos yeux figurent parmi les plus nobles".

Jean Guilaine et Jean Zammit, El Camino de la guerra. La violencia en la prehistoria, p. 253, Éditons Ariel, Barcelone.

 
Les ruines de Cochapata PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Alexander von Humboldt   
Mercredi, 02 Avril 2008 20:07

Les ruines d'un palais de l'Inca (Ingapirca) existent toujours entre Nabón et Cochapata, ou plutôt, à en juger par la quantité de murs de 4 pieds de haut, les ruines d'un village entier, "un site royal". La maison principale a 60 pieds de long sur 15 de large. Il n'y a pas de distinction visible en appartements. Les pierres de cette édification ne sont pas taillées comme celles de El Callo; elles ne sont pas travaillées. Elles comportent du mortier, un mélange d'argile et de petits cailloux dans les interstices des pierres. Nous observons également un canal couvert d'enduit , qui va de l'est jusqu'à une colline et se termine avec la grande maison; nous supposons qu'il servait à acheminer l'eau, une rigole. Très près de ce canal, l'on aperçoit les ruines d'une tour circulaire de 20 pieds de diamètre à peine. Dans le Páramo de Sanar, il doit y avoir des vestiges d.un palais de l'Inca; nous ne l'avons pas vu. Cela va dans le sens de ce que l'on a dit au sujet du chemin de Cusco. Il est à noter que le Ingapirca d'Azuay est à 2.146 toises, celui de Cañar, à 1.520 toises, celui de Cochapata, à 1.360 toises, tous en des endroits très froids, très désagréables, exposés à l'intempérie. L'on peut dire que les souverains, habitués au climat épouvantable de Cusco, cherchaient partout des endroits semblables à ceux de leur patrie. Car ces palais ne peuvent pas avoir été des refuges dans des pays où, à cause du froid, l'on avait le plus besoin d'eux, parce que dans ce cas-là, il s'agirait seulement d'un palais et non pas d'un ensemble de maisons, qui signalent que l'Inca avait là sa résidence pour un certain temps.

Voyage de Cuenca à Loja (17-23 juiller 1802). Dans Alexander von Humboldt. Diarios de viaje en la Audiencia de Quito, Segundo E. Moreno Yánez, éd., pp. 223-224, Oxy, Quito.

 
Représentations mythiques de l'Équateur PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Mercredi, 02 Avril 2008 20:08

Ange de Charlie ou Mère des Cayapas?

... Des vertes profondeurs marines émergent deux être divins: A-ruco, père ancien et A-shimbu, grande femme... La forêt et les fleuves les protègent et les alimentent. En échange, A-ruco et A-shimbu doivent peupler la terre. Ils sont les premiers parents de tous les Cayapas. Dans "Légendes enfantines équatoriennes de la jungle et de la mer", de Graciela Eldredge de López, 1983, Éditions Susaeta, Medellín.

En Leyendas infantiles ecuatorianas de la selva y el mar, por Graciela Eldredge de López, 1983, Susaeta Ediciones, Medellín.

Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 11:57
 


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