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Revues Apachita Apachita 18
Apachita n°18


Le centre cérémoniel de Salango PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Richard Lunniss   
Lundi, 23 Mai 2011 12:19

Situé sur la côte sud de Manabí -une zone de basses collines aux forêts riches en oiseaux, dont le littoral attire de puissantes créatures marines telles que les raies et les baleines à bosse-, Salango est l'un des sites archéologiques clés qui ancrent l'Équateur dans son passé précolombien. La richesse de l'information récupérée reflète l'histoire unique d'un endroit, alors qu'elle offre un aperçu sur une grande variété de sujets d'importance majeure. Il s'agit particulièrement d'un point de référence pour les cultures des Périodes du Formatif Tardif et du Développement Régional de la côte centrale, et un nom emblématique des identités manteñas. Cependant, malgré avoir été fouillé pendant dix ans, et plus encore si l'on tient compte de l'analyse continue des matériaux fouillés, l'on n'est pas arrivé encore à comprendre son potentiel et sa pertinence pour le pays. Il est donc pertinent de passer brièvement en revue ici les contenus culturels du site, ce qui a été fait avec l'information obtenue, et ce qui reste encore à faire.

 
Les ruines de Jocay PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Marshall H. Saville   
Lundi, 23 Mai 2011 12:39

Près de l'actuelle ville de Manta se trouvent les ruines d'un grand établissement précolombien. Dans la deuxième partie de la “Descripción de la Gobernación de Guayaquil”, on peut lire un passage intéressant sur Manta, indiquant que l'établissement indigène corresponsant s'appelait Jocay, et que ses habitants ignoraient la date de sa fondation. Le document signale en outre, que, à une distance de une ou deux lieues de Jocay se trouvaient trois autres villages appelés  Jaramijó, Camilloa et Cama. Les espagnols forcèrent les indigènes à abandonner les lieux et à s'installer à Manta. Tous parlaient la même langue. Il semblerait que, à l'époque de sa découverte, Jocay ait été régie par un cacique nommé Lligua Tohali. Il s'agissait d'un village aux dimensions considérables; mais, du fait de la cruauté des espagnols, qui torturaient les indigènes afin d'obtenir de l'or et des émeraudes, la population déclina rapidement.

 
Notes pour une iconographie cañari PDF Imprimer Envoyer
Écrit par José Luis Espinoza E.   
Lundi, 23 Mai 2011 12:54

La salle du Musée de Ingapirca renferme plusieurs objets n'ayant pas été étudiés, bien que caractérisés par des traits dignes d'être soulignés. Dans la note suivante, je voudrais attirer l'attention sur certains détails figurant sur des statuettes antropomorphes, connues sous le nom de "sonajeros", ainsi que sur certaines sculptures antropomorphes en pierre caractérisées par des protubérances en forme de cône posées sur leur tête, qui semblent évoquer la coiffe singulière des cañaris. Lors de son passage dans la province de Tomebamba en 1547, Cieza de León (2005: 131) les décrit comme suit: "ils ont les cheveux très longs, et ils se les enroulent une fois autour de la tête, de sorte que celle-ci, ainsi qu'une couronne ronde qu'ils portent, -d'un bois fin-, indiquent tout de suite qu'ils sont cañaris, car ils portent ce signe afin d'être reconnus.  Par conséquent, leurs femmes aiment avoir les cheveux longs, et se les enrouler aussi autour de la tête, de sorte à être reconnues en tant que telles par leurs maris". Dans un autre passage, le chroniqueur rajoute: "Alors que je me trouvais à Cuzco, des gens de toutes parts y entraient, et de par les signes, nous reconnaissions que les uns étaient canches, les autres, canas, et les autres, collas, et d'autres, huancas, et d'autres, cañaris, et d'autres, chachapoyas  (id., 135). “Ces-derniers conservent les coutumes de leurs parents et se parent selon leur usage, et même si mille hommes se trouvaient ensemble, on les reconnaîtrait aisément à travers les signes qu'ils se mettaient sur la tête” (idem, 242).

Mise à jour le Lundi, 23 Mai 2011 15:25
 
Nouvelles fraîchement cueillies PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Lundi, 23 Mai 2011 13:02

Zahi Hawass s'en va…

Le tout-puissant Secrétaire Général du Conseil Suprême des Antiquités Égyptiennes, Monsieur Zahi Hawass, promu au rang de Ministre des Antiquités peu avant la chute du président Hosni Mubarack, a décidé de se retirer et de ne pas faire partie du nouveau gouvernement. Hawass a réussi à contrôler toute la pratique archéologique en Égypte, à commencer par les chercheurs autorisés à travailler dans le pays, sans oublier le contrôle du trafic d'antiquités, les importants changements requis pour la préservation des sites archéologiques, la conservation de l'immense patrimoine matériel pharaonique, la gestion du tourisme, ou encore la croisade pour le rappatriement des antiquités égyptiennes sorties du pays. Parmi les nombreuses demandes de restitution figurent celle de la Pierre de Rosette (à l'origine du déchiffrement des hiéroglyphes), le buste de Néfertiti, le zodiaque de Denderah, et l'obélisque du temple de Louxor (aujourd'hui Place de La Concorde à Paris). Il est incontestable que Hawass a fait plus en 150 ans pour l'archéologie égyptienne que tous ses prédécesseurs du Bureau des Antiquités. Non sans créer une forte opposition parmi ses collègues et le public en général, surtout par rapport à son obsession exagérée de figuration (Kate Taylor, mars 2011 nytimes.com).

Mise à jour le Lundi, 23 Mai 2011 15:17
 
Des os dans la cour PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Angelika Franz   
Lundi, 23 Mai 2011 13:13

En Allemagne, certaines cours de maisons contemporaines ont servi comme lieux de pendaison il y a des centaines d'annés. Les allemands ont toujours trouvé des squelettes par hasard mais aujourd'hui, les archéologues les cherchent délibérément.

Kurt Bachmann et son fils Uwe habían avaient à peine commencé à fouiller quand ils tombèrent sur quelque chose de dur. Ils s'arrêtèrent à temps. Ils continuèrent de fouiller et ils furent frappés de stupeur par ce qu'ils virent. Il y avait des os sous la tourbière, juste à l'endroit où ils pensaient poser les fondations de leur cabane d'été à Hessisch Lichtenau, une ville du centre de l'Allemagne. Il s'agissait d'un squelette humain, étendu de tout son long et avec les bras croisés sur le torse. Curieusement, sa tête n'était pas rattachée au cou : elle reposait sur les genoux du squelette.

 
En Circulation... PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Lundi, 23 Mai 2011 13:20

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Mise à jour le Lundi, 23 Mai 2011 15:23
 
Songe d'une nuit d'hiver PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Lundi, 23 Mai 2011 13:28

Je me trouvais assis dans mon bureau en train de lire les nouvelles sur mon portable. C'est alors que j'appris que la American Anthropological Association, la plus prestigieuse société scientifique du monde anthropologique, a décidé de supprimer le mot "science" de sa section d'objectifs généraux. C'est-à-dire qu'au lieu d'être la "science" qui étudie l'humanité sous tous ses aspects, l'anthropologie devient la simple promotrice de la "compréhension publique" de l'humanité sous tous ses aspects. Un peu plus d'huile sur le feu qui, depuis diz ans environ, attise à part égale aussi bien le groupe des anthropologues pour ainsi dire "orthodoxes", et celui des sympathisants d'une attitude plus ouverte face aux défis et "produits" du pluriculturalisme.

Mise à jour le Lundi, 23 Mai 2011 15:23
 
Le Premier Rapport Archéologique de l'Équateur PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ernesto Salazar   
Lundi, 23 Mai 2011 15:07

George A. Dorsey (1868-1931) fut un anthropologue formé à l'Université de Harvard, où il se diplôma avec une dissertation intitulée "Une étude archéologique basée sur une exploration personnelle de plus de cent tombes de la nécropole de Ancon, au Pérou". Il se consacra très vite à l'enseignement en anthropologie, et rejoint le Field Museum of Natural History, dont il devint le conservateur. C'est alors qu'il organisa et prit part à plusieurs expéditions menées dans les territoires des aborigènes de l'Ouest et du Sud-ouest américain, où il eut l'occasion de former des collections ethnographiques et archéologiques, plus particulièrement dans les ruines hopis. Il fut en outre un des fondateurs et premier secrétaire de la American Anthropological Association, et l'auteur de plusieurs livres sur l'ethnographie des indiens des États-Unis. Ses intérêts professionnels le portèrent à visiter de nombreux pays du monde. Une des ses premières missions à l'étranger fut celle qu'il réalisa en Amérique du Sud (1891-1892), dans le but d'acquérir du matériel pour la World's Columbian Exposition, organisée par Chicago pour commémorer le quatrième centenaire de la découverte de l'Amérique.

Mise à jour le Lundi, 23 Mai 2011 16:05
 


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