Écrit par Estanislao Pazmiño
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Jeudi, 20 Septembre 2007 19:48 |
Les guerres ont toujours eu un rôle de premier plan dans la consolidation, le maintien et la chute des peuples, quelle que soit la forme de structuration politique de ces-derniers. Dans l'Amérique préhispanique, l'éclosion des sociétés hiérarchisées, luttant pour le contôle des zones productives, suscita la constitution d'états solides, à la structure idéologique unificatrice. Dans ce contexte, aussi bien les état mésoaméricains que les états andins embrassèrent l'expansionnisme et la conquête de nouveaux territoires. Par conséquent, dans le processus d'expansion de leur pouvoir politique et économique, ces entités ont progressivement incorporé à leur structure les divers groupes soummis, dans le but de leur imposer un tribut et les mettre au service de l'état. Même si la diplomatie joua un rôle dans plusieurs cas, l'autre solution fut toujours la guerre. Il est néanmoins à noter que la dynamique expansionniste opéra de façon différente dans les zones andine et mésoaméricaine, employant ainsi des stratégies de domination et incorporation différentes.
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Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 10:27 |
Écrit par Catherine Lara
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Jeudi, 20 Septembre 2007 20:01 |
Malgré son caractère relativement récent, le thème de l'archéologie amazonienne a déjà connu de multiples débats autour de la nature des sociétés qu'elle étudie. Dès le début, et faisant écho aux propositions de Steward, qui évoquait le développement agricole limité en Amazonie, des chercheurs tels que Betty Meggers suggérèrent que la présence récurrente de terra firme dans la forêt -ou sols à haute teneur en acidité-, expliquerait le faible degré de complexité sociale atteint par les sociétés amazoniennes. En guise de réaction, Lathrap, Carneiro, Gross et Chagnon proposèrent que la protéine animale était en réalité la base d'alimentation principale des habitants de la région, raison pour laquelle elle devait être considérée comm point de départ à l'étude de possibles cas de complexité sociale (Rostoker 2005). Cependant, deux observations sont venues remettre en question ces propositions: en premier lieu, la différence radicale qui existe entre certaines pratiques des populations amazoniennes actuelles (citées comme exemples des modèles proposés), et les cultures précolombiennes de l'Amazonie, remettent en question certains éléments employés dans des raisonnements de type ethnoarchéologique. De fait, il a été démontré que la pratique de l'agriculture itinérante sur brûlis commença à se généraliser avec l'arrivée des Européens, tel que le signale Erikson. Deuxièmement, le déterminisme écologique impliqué par les théories évoquées ci-dessus commença à être débattu. Par conséquent, la dycotomie varzea/terra firme, dans le cadre de la classification des biotopes amazoniens, perdit finalement de sa crédibilité, au fur et à mesure que les études géologiques gagnèrent en précision, établissant ainsi de nouvelles catégories d'écotones et de sols, tel que celle de la polémique "terra preta".
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Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 10:03 |
Écrit par Ernesto Salazar
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Jeudi, 20 Septembre 2007 20:03 |
"La destruction d'un objet est une perte irréparable; il s'agit d'une perte écnomique, de par la valeur de change de l'objet; une perte esthétique, de par la destruction de valeurs formelles d'origine et une perte historique, de par la destruction du signe, c'est-à-dire, de par la disparition de l'objet doué de sens".
Josep Ballart, 2002, El patrimonio histórico y arqueológico: valor y uso, p. 88. Editorial Ariel, Barcelona.
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Écrit par Ernesto Salazar
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Jeudi, 20 Septembre 2007 20:19 |
Le terme "domestication" vient du latin "domus", qui signifie maison, et fait référence aux plantes et aux animaux qui sont passés de l'état sylvestre au contrôle direct par les humains. La domestication de plantes et d'animaux fut un long processus qui eut lieu dans le monde entre 13000 et 4000 ans av. J.-C., suscitant ainsi celle que l'on nomme la "révolution néolithique", le plus grand changement culturel de l'histoire humaine. Le proccesus consistait à induire des changmements biologiques et conductuels chez les plantes et les animaux, à un point tel que ces-derniers ne soient plus capables de vivre sans l'aide de l'homme. Dans le cas des animaux, le contrôle de leur accouplement et reproduction est inévitable pour leur domestication. Une fois débuté, le processus de domestication ne s'est jamais arrêté. La meilleure preuve en est les nombreuses variétés de plantes et d'animaux, y compris les transgéniques actuelles, que les laboratoires d'agronomie produisent chaque année.
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Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 10:26 |
Écrit par José Luis Barrera
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Vendredi, 21 Septembre 2007 14:41 |
La porte de la pièce s'ouvrit soudainement et un groupe bariolé de soldats, de gendarmes, de maires, d'indiens et de métisses entra en désordre. Un jeune officier au chapeau brillant les dirigeait.
-Messieurs, vos passeports-, ordonna-t-il, tendant la main vers les étrangers qui s'étaient entre-temps levés de leurs hamacs. Un des hommes de l'expédition expliqua en espagnol la nature de celle-ci, et la raison qui les menait en ces lieux, tandis qu'il remettait les papiers qui les accréditaient en tant que diplomates.
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Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 10:02 |
Écrit par Daniela Carrillo D.
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Vendredi, 21 Septembre 2007 15:18 |
Lors de la mission scientifique nord-américaine dirigée par H. H. Tate, le 2 novembre 1923, l'on trouva un crâne humain, dès lors appelé "Puninoïde", dans le ravin de Chalán, près de Punín (Chimborazo). L'un des naturalistes de l'expédition, E.H. Anthony, manifesta que quand le crâne fut extrait du sol, il se trouvait dans un état d'humidité et de fragilité extrême. Une fois sec, le tissu osseux durcit, acquérant ainsi la même consistence que les autres os trouvés dans le ravin et associés au Pléistocène (chevaux, mastodontes, caméliés, etc.).
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Mise à jour le Jeudi, 27 Septembre 2007 21:33 |
Écrit par Gabriela López
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Vendredi, 21 Septembre 2007 15:33 |
L'Archéologie postmoderne a engendré diverses méthodologies pour accroître le pouvoir de l'interprétation, souvent en se concentrant sur des sujets particuliers, tels que les minorités ethniques ou encore la sexualité. La recherche d'indicateurs archéologiques de la sexualité et du genre a constitué, depuis plusieurs années, un défi intéressant pour la recherche archéologique.
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Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 09:57 |
Écrit par Oscar Cajas
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Vendredi, 21 Septembre 2007 15:42 |
La région septentrionale du territoire péruvien, située dans le département de Amazonas, se caractérise par une topographie très accidentée, dont les versants montagneux sont recouverts par la dense végétation de la jungle. Cette zone est aussi connue comme "région intermédiaire", à cause du contraste entre le paysage amazonien et une géographie escarpée aux airs andins. Ici fleurit, à l'époque préhipanique, une des plus importantes expressions de la culture de piedmont amazonien, appelée Chachapoyas; l'archéologue péruvien Federico Kauffmann Doig étant celui qui a le plus étudié cette culture. Cet article fait un bref résumé de ses recherches en terre Chachpoya, dont la culture atteignit son apogée en 1000 ap. J.-C. environ.
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Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 09:57 |
Écrit par Ernesto Salazar
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Vendredi, 21 Septembre 2007 16:01 |
La mère des cultures paléoindiennes
Des décennies durant, la culture Clovis du Paléoindien des États-Unis a été considérée comme la génitrice des cultures de chasseurs-cueilleurs du continent américain. La pointe en feuille de laurier classique était pour beaucoup l'ancêtre de la pointe Folson et même des pointes en feuille de laurier sud-américaines (parmi elles, celles de l'Ilaló). L'apogée de la technologie clovis fut chronologiquement situé entre 11500 et 10500 BP, bien que, récemment, la calibration l'ait faite remonter jusqu'en 13300 et 12800 BP. Des rectifications importantes sont à prévoir avec les recherches de Michael Waters et Thomas W. Stafford, qui ont signalé que la moitié des 22 sites clovis connus, y compris le site éponyme, n'a pas été correctement datée. Un projet de nouvelles datations a conclu que la culture clovis fut relativement éphémère (pas plus de 200 ans), s'étalant entre 11050 et 10800 BP. Plus encore: on annonce que cette culture n'aurait pas appartenu à un seul groupe de grande mobilité (en dehors de sites de l'Ouest, il existe des pointes clovis dans une grande partie de l'est des États-Unis), mais qu'elle constituait plutôt un ensemble technologique adopté par plusieurs groupes, tout au long de l'Amérique du Nord (Rapport de Charles Mann, Science 2007, 315:1067).
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Écrit par Ernesto Salazar
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Vendredi, 21 Septembre 2007 16:06 |
Chaix, Luis, y Patrice Meniel, 2005, Manual de arqueozoología, Editorial Ariel,Barcelona.
Fagan, Brian, 2006, From Stonehenge to Samarkand. An anthology of archaeological travel. Oxford University Press.
Grube, Nikolai, ed. 2006, Mayas. Una civilización milenaria. Könemann.
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Mise à jour le Jeudi, 27 Août 2009 09:56 |
Écrit par Pedro de Arévalo
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Vendredi, 21 Septembre 2007 19:06 |
Arrivés au fleuve Santiago en question, dans les barques qu'ils dirigeaient, ils remontèrent celu-ci sur plus de six lieues, et virent que, de part et d'autre du fleuve, tout n'était que terres marécageuses de mangroves et, une fois cela constaté, ils retournèrent vers la mer d'où, le jour suivant, ils passèrent ledit fleuve et avancèrent à peu près sur une lieue, dans un circuit de quatre quadras, sur le bord dudit fleuve, se trouvait une sorte d'île où ils virent beaucoup d'amphores et de plats, et demandant alors au tel capitainte don francisco de arobe qu'était-ce que cela, celui-ci répondit que l'endroit avait été aupravant peuplé, et que les indiens de toute cette terre, sujets aux mulâtres et à ceux de la province de Cayapas et de la région du Conboca et d'autres du littoral en question, extrayaient et allaient extraire beaucoup d'or, non parce que la terre le nourrissait ou que le fleuve l'apportait, mais bien parce que, d'après ce qu'en pensait ledit capitaine pedro de areualo, il s'agissait d'or travaillé et qui l'avait été lors d'une époque ancienne, selon ce qui lui a été dit, le village et l'oratoire, avait été habité par des indiens argentiers, et ils y trouvèrent beaucoup de petites idoles en céramique et de mauvaises figures, et des lions, bien que faits avec quelque artifice.
“Relación del Capitán Pedro de Arévalo sobre la provincia de Esmeraldas [1600]”. In Documentos para la Historia de la Audiencia de Quito, José Rumazo González, ed., 1949, 4:32. Afrodisio Aguado, Madrid.
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