Écrit par Florencio Delgado Espinoza
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Mercredi, 07 Mars 2012 09:42 |
Résumé
A partir du modèle proposé par l'écologie historique, la présente étude retrace les deux techniques de gestion de l’eau ainsi que les savoir-faire agricoles en découlant associés à l'époque préhispanique. Aussi bien le système des ados, -qui est encore utilisé dans diverses communautés de la péninsule de Santa Elena et de la province de Manabí-, que le système des terrasses, -qui a été totalement abandonné-, possèdent des caractéristiques importantes, abordées dans le texte. Tandis que le premier fonctionne pour stocker l’eau en cas de pénurie, le second prévient la saturation des sols lors des inondations périodiques. Cette étude permet d’évaluer les caractéristiques de chacun de ces systèmes, et d'expliquer pourquoi les ados sont toujours utilisés, contrairement aux terrasses, qui représentent pourtant une technologie appropriée permettant d’augmenter la productivité des sols.
Mots clés : Écologie historique – terrasses – ados – péninsule Santa Elena – archéologie
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Mise à jour le Jeudi, 08 Mars 2012 12:22 |
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Écrit par Andrea Ponce García
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Jeudi, 08 Mars 2012 12:30 |
Résumé:
Si l'on tient en compte que, à l'échelle mondiale, le thème des ressources naturelles stratégiques devient un sujet de plus en plus récurrent du fait des déficiences dans la redistribution de ces biens, la réalité vécue en plusieurs endroits de notre pays (aussi bien au niveau urbain que rural), reflète très bien cette problématique sociale, dans laquelle convergent une diversité de discours, de positionnements, ainsi qu'une gamme d'espaces d'action collectifs. Il est donc essentiel de dévoiler de façon holistique et critique le processus de lutte et de résistance qui s'exerce autour de l'eau dans un contexte social situé dans un lieu et un moment historique spécifique de notre pays.
Dans ce sens, il n'est pas vain de supposer que l'apparition progressive -et de grande profondeur historique- des dénommés "détenteurs de l'eau", est un point de référence qui permet de rendre compte de l'exercice constant du pouvoir, de la lutte dialectique entre "dominés" et "dominants", et, dans un sens plus large, des perceptions symboliques submergées, qui sont souvent devenues des insignes légitimes de résistance culturelle. Pouvoir et symbolisme représentent donc une alliance inexorable qui se pose comme point de départ dans la lecture de cette réalité.
Mots clés: Eau - Pouvoir – Lutte - Résistance communautaire - Symbolisme
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Mise à jour le Vendredi, 09 Mars 2012 05:00 |
Écrit par Lydia Andrés
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Vendredi, 09 Mars 2012 05:37 |
Résumé :
Cet article est une approximation à la relation existant entre racisme et discrimination au travail parmi la population afro-équatorienne de Quito. Il se fonde sur la bibliographie existante, sur des sources quantitatives et qualitatives citées, sur des interviews, ainsi que sur le témoignage d'un groupe de discussion rencontré à Quito en 2009. En partant d'une réflexion théorique au sujet du monde du travail et du racisme, où l'on définit le cadre conceptuel de départ, nous analysons les différents champs d'expression de l'exclusion au travail parmi la population afro-équatorienne vivant à Quito : au niveau de l'emploi, des salaires, des tâches ; tandis que l'on aborde brièvement le sujet de l'esclavage domestique.
Mots clés : Racisme - Discrimination - Emploi - Afro-équatoriens.
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Mise à jour le Vendredi, 09 Mars 2012 07:50 |
Écrit par Ana María Guerrón
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Vendredi, 09 Mars 2012 07:51 |
Résumé:
Au-delà de leurs effets physiologiques, les drogues sont perçues en tant que produits remplis de sens qui se sont construits tout au long de l'histoire de chaque peuple et de chaque collectivité sociale. Elles sont entourées aussi bien des réalités que des imaginaires sociaux créés, et dans lesquelles s'insèrent ses consommateurs.
Dans le contexte de deux tribus urbaines (punks et hardcores), ce sont les discours au sujet de la consommation des drogues qui sont analysés, dans le but de comprendre la répercussion de ces substances dans la construction des identités individuelles et collectives.
Mots clés : Drogues - Tribus Urbaines - Punks-Hardcores
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Écrit par Eulalia Carrasco A.
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Vendredi, 09 Mars 2012 09:26 |
Cet article est une synthèse du livre : Los Epera Siapidara en Ecuador. De la invisibilidad a la visibilidad, Tramaediciones, Quito 2010.
Résumé :
Cet article a pour but de présenter le peuple Epera Siapidara d’Équateur, dans son processus de « visibilisation » (Carrasco, 2010 : 5) et de renforcement de son identité, processus essentiellement fondé sur l’accès au territoire et la revalorisation de la spiritualité telle qu'exprimée dans les relations communautaires, en rattachement à la terre et aux rituels ancestraux, dans le cadre d'un rapport de solidarité entre les alliés et les amis participant à ce cheminement.
À la fin des années 1990, le nom d’un peuple indigène jusqu’alors inconnu en Équateur commença à circuler : il s'agissait des Epera. La CONAIE ne disposait pas d’information particulière à leur sujet ; l'on savait seulement que cette communauté vivait dans la province d’Esmeraldas, en situation d'extrême précarité. À Esmeraldas, le fonctionnaire de la Direction d’Éducation Blingue, m’informa que le professeur chachi du quartier Cayapa de Borbon avait des élèves Epera. Il n’existait aucun registre de leur langue, ils n’avaient pas de territoire, ils étaient regroupés dans trois ou quatre maisons dans un quartier de Borbon. Le sous-directeur de PRODEPINE, Samuel Añapa, savait qu’il y avait quelques familles dispersées dans le nord de la province d’Esmeraldas. Les membres du Diocèse d’Esmeraldas (sous-direction nord), manifestèrenet -lors de l'Assemblée Pastorale d’octobre 1999-, qu'ils ne connaissaient pas non plus l’existence du peuple Epera, bien qu’ils aient entendu parler des « cholos colombiens » ["cholos" est un terme dépréciatif employé en Équateur pour désigner les paysans, ndt].
Mots clés : Épera - Mythes
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Mise à jour le Lundi, 12 Mars 2012 10:06 |
Écrit par Esthela Alfonsina Andrade Ortega
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Lundi, 12 Mars 2012 10:26 |
Résumé :
Le sujet de la sorcellerie est sans aucun doute fascinant, aussi bien pour les historiens, les anthropologues et les chercheurs en sciences humaines, que pour la population en générale. Dans la province de Imbabura, la sorcellerie est perçue comme l'altération de l'harmonie au travers de la manipulation des faits par une série de rituels ; ainsi, tout événement négatif (maladie, licenciement, divorce) en est perçu comme le résultat. L'objetif de cet article est de décrire le phénomène de la sorcellerie dans la province de Imbabura, principalement la sorcellerie rattachée à Saint Bernard, qui est le saint patron principal des sorciers de la province. Ce saint est représenté sous la forme d'un squelette avec un manteau et une faux. Son culte s'assimile, -quoiqu'avec quelques nuances-, à celui de la Santa Muerte du Méxique et de San La Muerte en Uruguay et en Argentine. Ainsi, alors que le culte à la Santa Muerte se développe dans ces derniers pays, le culte à Saint Bernard tend, lui, à disparaître, du fait de la persécution par l'Égise Catholique dont il a été l'objet.
Mots clés : sorcellerie - Saint Bernard - mort - culte.
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Mise à jour le Lundi, 12 Mars 2012 11:13 |
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