Éditorial |
Écrit par Inés Pazmiño Gavilanes |
Jeudi, 18 Novembre 2010 05:35 |
Reconstruire le passé de groupes humains associés à une géographie et une époque déterminées, à travers l'interprétation des vestiges laissés, est une tâche nécessaire à la compréhension du processus complexe, pluriel et multiple des sociétés du passé et du présent. Les études archéologiques effectuées en Équateur par équatoriens et étrangers, depuis les dernières décennies du XIXème siècle jusqu'à nos jours, reflète les diverses étapes vécues par la pratique archéologique du pays, fruit des divers courants de pensée et du développement intrinsèque de l'archéologie. La diversité de sujets traités de point de vue descriptif et descriptif-interprétatif nous a permis de connaitre la richesse culturelle des sociétés qui nous précédèrent, à travers les vestiges matériels que celles-ci nous ont légué. C'est pour cette raison que le deuxième numéro de la Revue du Patrimoine Culturel de l'Équateur est consacré à l'archéologie, dans l'intention d'engendrer un espace de diffusion des études réalisées dans plusieurs domaines du champ archéologique. Une plus ample production et diffusion des recherches, à partir de diverses perspectives, ouvrira un débat nécessaire et contribuera à équilibrer les lacunes existant dans la connaissance de notre passé préhispanique. Désormais, le défi est de consolider un espace de dialogue pluridisciplinaire entre l'archéologie, l'ethnohistoire, l'anthropologie, la lingüistique, etc., qui contribuera à comprendre le fonctionnement, la production, la transformation et l'utilisation des connaissances historiques, culturelles et sociales obtenues du passé à partir des techniques et méthodes employées par l'archéologie, et à favoriser l'éducation, la défense du patrimoine et la construction d'identités. Inés Pazmiño Gavilanes |