Éditorial |
Écrit par Inés Pazmiño Gavilanes |
Dimanche, 21 Novembre 2010 06:44 |
L'Équateur vit une conjoncture favorable en ce qui concerne le patrimoine et la réaffirmation de nos identités, alors que le Gouvernement National assume le défi de placer le thème du patrimoine comme axe central de son discours et comme partie intégrante de sa feuille de route pour récupérer les identités et l'auto-estime des équatoriens et équatoriennes. Ce changement se concrétise à travers des réformes et des transformations institutionnelles, à travers un repositionnement de la thématique du patrimoine dans l'agenda national, sous un regard plus ouvert et plus incluant, tout en habilitant les ressources financières respectives afin de concrétiser le maintien, la récupération, l'intervention et l'accroissement des biens patrimoniaux, pour leur usage rationnel et au profit des générations actuelles ainsi que de celles qui viendront. C'est ainsi que, pour l'Institut National du Patrimoine Culturel (INPC), le travail d'entité rectrice de la recherche, la documentation, l'information et la conservation du patrimoine culturel matériel et immatériel de la nation, est réaffirmé. Aujourd'hui, nous comptons sur un Institut mis à neuf, faisant preuve d'une vision holistique du Patrimoine, qui se trouve en train de mettre en place sa nouvelle structure, avec quatre axes fondamentaux : la Direction d'Inventaire, la Direction de Conservation et Préservation, la Direction de Risque Vulnérabilité et Fiscalisation, et finalement, la Direction de Transmission des Connaissances. La récupération et la mise en valeur du patrimoine matériel et immatériel sont une activité permanente. Cette entreprise exige la recherche de solutions durables afin de maintenir et optimiser les succès obtenus. La meilleure façon d'y parvenir est d'impliquer les citoyens et citoyennes, au moyen d'une participation engagée et responsable, dans les projets en marche ainsi que dans ceux qui le seront bientôt, en vue de la mise en valeur et la mise à profit des biens patrimoniaux. Dans ce contexte, il est donc nécessaire de compter sur un moyen qui puisse devenir un outil d'intronisation de nouvelles idées en ce qui concerne le Patrimoine Culturel, par le biais d'articles qui incluent des propositions incluant la sociologie, l'anthropologie, la linguistique et les technologies de la communication, -entre autres-, dans le but de diffuser et de promouvoir le débat autour du Patrimoine Culturel, faire connaître les produits techniques de l'INPC et informer sur les activités de l'institut. Inés Pazmiño Gavilanes |